La relève frontiste se prépare...
À paraître dans le Sans-Culotte85.
Le racisme, voilà un truc qui me fatigue.
Des préjugés, on en a tous, par notre éducation, notre expérience, notre environnement. Mais de là à considérer que l'autre est inférieur, o/et à le haïr, c'est vraiment n'importe quoi.
Coluche disait "on ne connaît pas l'autre, y a pas de raison de le détester".
Mais surtout, les médias sont dans l'ensemble, complices : ils invitent sans arrêt les "polémistes", les empoisonneurs qui n'ont qu'un langage de haine sous prétexte de "réalisme décomplexé". Faut arrêter : on entend tellement peu de voix dire qu'un immigré paye des impôts, que le mélange empêche la consanguinité (aussi bien biologique que culturelle), que le partage est nécessaire (ou alorsil ne faut pas s'étonner que ceux qui ont faim deviennent des pirates)
La pureté n'existe pas et surtout n'est pas désirable : ceux qui disent le contraire en sont eux-mêmes la preuve. Se donner une limite de "pureté", par définition, c'est se limiter. Une plante ne s'épanouit pas quand elle est limitée, et elle finit par crever.
Quand j'interviens dans les écoles, c'est souvent abordé, et rares sont les enfants déjà perdus. Qu'est-ce qu'il se passe ensuite, bon sang ?
Ce n'est même pas forcément dans les couches plus populaires qu'on trouve les pires merdes, je l'ai vécu (10 ans d'animation, plus des études d'ingénieur dans un institut catho !), et l'article du Sans-cucu aborde la question.