Fuite de temps
Pas grave, mais "temps" pis-aller ?
Avec tous les doutes, parfois j'ai l'impression de laisser filer le temps et de plus savoir où est l'essentiel.
Comme la recherche de l'édition. Pour vivre ? Comme une certaine reconnaissance ? Comme un moyen pour dessiner encore ? Et quoi faire sinon ?
Comme c'est compliqué, comme ça donne mal au ventre, comme cela pourrit l'existence et nourrit la peur du néant.
Angoulème se profile, avec de sacrés morceaux d'angoisse, pour savoir s'il faut y aller et être sûr de se faire démolir (avant même de parler dessin !) ou risquer de passer à côté d'un hypothétique rencontre. Pff j'en dors pas la nuit : l'enjeu est tel... Il faudrait y aller sans complexe pour faire la fête. Mais dans ces conditions, moi je peux pas.
On parle de sacrifice qu'il faut faire dans le dessin. Ce qui s'abime le plus, je trouve, c'est l'envie et l'espoir. Et puis ça fait mal.
Quelques croquis rapides de 5 à 15 minutes... Poses plus longues pour ce modèle vendredi !