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8 janvier 2013

Fuite de temps

Pas grave, mais "temps" pis-aller ?

Avec tous les doutes, parfois j'ai l'impression de laisser filer le temps et de plus savoir où est l'essentiel.

Comme la recherche de l'édition. Pour vivre ? Comme une certaine reconnaissance ? Comme un moyen pour dessiner encore ? Et quoi faire sinon ?

Comme c'est compliqué, comme ça donne mal au ventre, comme cela pourrit l'existence et nourrit la peur du néant.

Angoulème se profile, avec de sacrés morceaux d'angoisse, pour savoir s'il faut y aller et être sûr de se faire démolir (avant même de parler dessin !) ou risquer de passer à côté d'un hypothétique rencontre. Pff j'en dors pas la nuit : l'enjeu est tel... Il faudrait y aller sans complexe pour faire la fête. Mais dans ces conditions, moi je peux pas.

On parle de sacrifice qu'il faut faire dans le dessin. Ce qui s'abime le plus, je trouve, c'est l'envie et l'espoir. Et puis ça fait mal.

nu-22

nu-22b

Quelques croquis rapides de 5 à 15 minutes... Poses plus longues pour ce modèle vendredi !

 

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Commentaires
R
Salut Galien,<br /> <br /> Non pas une réponse mais mon ressenti sur cette question qui te taraude.<br /> <br /> Je vais à Angoulême depuis la 3ème édition (j’étais ado) et même si j’en ai loupé quelques-unes (quand mes enfants étaient petits), je me suis bien rendu une trentaine de fois au salon.<br /> <br /> J’y ai vécu beaucoup de choses, l’excitation toujours, l’espoir, l’ «angoisse », la désillusion parfois. J’y ai obtenu des dédicaces qui m’ont fait plaisir, j’ai participé 2 fois au concours bd (1 histoire complète en 3 planches) sans réussir, j’ai exposé –d’une manière sauvage- mes dessins, j’ai discuté avec des dessinateurs, des éditeurs, je suis devenu exposant (plusieurs années de présence avec notre fanzine « le cochon dingue ») et j’y ai vu l’intérêt du public décroître pour les « collectifs » au profit des albums d’un auteur unique. Et pas qu’à Angoulême d’ailleurs puisque j’ai couvert pas mal d’autres salons. Mais la « chose dessinée » fascine toujours autant le public (qui vient nombreux) et moi le premier.<br /> <br /> J’ai appris pas mal de choses sur moi également au cours de ces années. Qu’ainsi, même si j’adore la narration dessinée, je n’y excelle pas, contrairement à toi, à moins qu’il ne s’agisse de formats courts (3-4 planches maxi) et que je sois l’auteur du script, que je suis meilleur en dessin « unique », en illustration, mon amour de la forme l’emportant sur le fond, le sens ; mais cela ne m’empêche pas de continuer à démarcher les éditeurs, pour tel ou tel projet. On pourrait m’objecter que, ma passion étant devenue mon métier puisque je vis de mon dessin (à travers les productions de dessins animés), j’ai moins la pression en ce qui concerne l’édition. C’est vrai, mais je me réserve le droit de continuer à y croire, et, la récente aventure du « Carnet de forêts » menée grâce à vous tous et au site Ulule, me fait me dire que, puisque mon travail peut plaire à un certain nombre de personnes, pourquoi pas à un éditeur ? J’en avais contacté quelques-uns, mais le manque de fil conducteur « narratif » du projet les faisait reculer. Mais bref, toi au contraire, qui as des projets plus typés « bd », n’hésite pas, et si tu choisis d’aller à Angoulême, privilégie plutôt le vendredi, première journée « grand public » mais qui n’est pas encore complètement présent car les gens travaillent. Les représentants des maisons d’édition sont plus disponibles à ce moment-là, le matin surtout, les grands jours de « foire » à venir étant le samedi et le dimanche. Les stands coûtent cher (y compris pour nous les fanzines) et les éditeurs entendent bien les rentabiliser ces deux jours-là.<br /> <br /> Je suis toujours reparti d’Angoulême « regonflé », même si mes démarches n’avaient rien donné, et malgré parfois des critiques dures (mais justes, avec le recul) ; toujours l’envie de faire mieux, de se dire « pourquoi pas moi ? ». Et puis quand je lis une bd, un comics, un manga, ça me stimule, ça continue à me donner envie de dessiner (chez moi c’est presque pathologique) ; j’irai donc, si tout va bien, à la 40ème édition du salon d’Angoulême, le samedi probablement, et si tu veux que nous nous y rencontrions, je te donnerai mon téléphone par mail. Il y aura notamment une expo Uderzo qui devrait être bien sympa. Allez, à bientôt peut-être, et haut les cœurs !
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T
Ouais... Je comprends l'état d'esprit.<br /> <br /> <br /> <br /> Mais ma suggestion tient toujours. Il existe des petites structures qui pourraient tenter le pari avec toi : Je sais que "Kotoji", qui m'édite, a ses projets, et donc budgets, calés pour les deux ans à venir, mais il y en a d'autres, des petits labels, et qui ne demandent qu'a grandir avec des projets tels que les tiens ( "Fugues-en-Bulles" ; "Objectif Mars" ; ect... ).<br /> <br /> <br /> <br /> Une autre solution : des organismes tels que "Ulule" ou "Zandawe", qui ont le vent en poupe, en ce moment.<br /> <br /> <br /> <br /> En règle générale, il faut éviter les labels trop "établis", même si ils sont petits ( je me souviens du responsable du "Cycliste" ( pourtant pas de quoi crâner ) qui s'était comporté comme un sale con, il y a quelques années .)<br /> <br /> <br /> <br /> Et puis, il ne faut pas accorder trop d'importance à tout ça :<br /> <br /> Contrairement à une idée couramment répandue, rien ne se décide jamais à Angoulême ( il y a eu des exceptions mais elles sont rares. ).<br /> <br /> En plus, ça ne les intéresse pas : les budgets sont déjà bouclés et, comme cela leur est imposé, ils ne font que rarement l'effort d'écouter ou de regarder.<br /> <br /> <br /> <br /> L'intérêt réside plutôt dans les rencontres, les conseils ( parfois précieux ) que l'on peut obtenir, voir ce qui se passe, choper de bonnes idées.<br /> <br /> <br /> <br /> Et garder à l'esprit que l'originalité finit souvent par payer, même si c'est long.<br /> <br /> Il faut se battre, maintenir son idée si on est convaincu qu'elle est bien fondée. "Midnight Clock" ou "Six pieds sur terre" peuvent trouver preneur...<br /> <br /> Mais il faut insister, revenir à l'abordage, rebosser au besoin le projet.<br /> <br /> Et surtout ne pas l'enterrer sous prétexte que l'accueil initial a été mitigé ( voire carrément glacial ) : Si les éditeurs savaient à coup sûr ce qui marchera ou pas, ils feraient des succès à tour de bras. on en est loin.<br /> <br /> <br /> <br /> Ce n'est donc pas eux qui doivent forcément décider de la viabilité définitive de ton projet ( qui, à mon avis, trouverait un public sans trop de difficulté. ) : ils sont parfois en retard d'un métro ( à combien d'éditeurs Zep avait-il proposé "Titeuf" avant que Glénat ne le signe... : y'en a qui ont du se mordre les c... après coup. )<br /> <br /> <br /> <br /> Insiste. ça finira par payer.<br /> <br /> Mais il faut être obstiné et s'armer de patience <br /> <br /> <br /> <br /> Donc...<br /> <br /> Viens.
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G
En réponse sur Fuite de temps------------------------------------------------------------------ <br /> <br /> <br /> <br /> à Rém : Ben j'espère ne pas avoir influé dans la mauvaise voie... (mais laquelle est-ce ??) Merci pour les ombres : j'y suis allé lourdement, mais en 10 min, ça relève de l'expérience !<br /> <br /> <br /> <br /> à Ema : c'est moi qui fut maladroit. D'habitude je sais me contenir !
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E
Je ne voulais pas comparer les maisons, c'était maladroit de ma part... je voulais juste dire que je comprends tout ça, même si personnellement je ne sais pas ce que c'est. Et je comprends aussi que beaucoup de choses soient source d'amertume. Mon but était d'insuffler l'espoir en vous : )
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R
PS : Le second croquis est cool, tu a bien gérer les ombres j'aime ça.
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