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26 novembre 2010

Le dîner du Siècle gâché.

Tiens un p'tit dessin de presse vite fait, comme ça en passant.

Le Siècle est un club privé comme il en existe qq uns en France. En fait, il faut faire partie du "gratin" pour y être invité -voir pour ensuite devenir membre. Oui, ne vous faites pas d'illusions, nous n'avons aucune chance !
Une autre caractéristique de genre de club est sa discrétion : il ne tient pas à exposer ses membres qui préfèrent rester entre eux -c'est parfois très compliqué d'y rentrer, même pour les "personnalités"- et il y a parfois des petites sauteries, histoires d'inviter de potentielles recrues et d'échanger des idées quand à la politique, l'industrie, etc...

Le truc c'est que justement, ce sont des gens de très forte influence et de tout horizon qui s'y fréquente : Xavier Bertrand, Copé, Raffarin,  et quleques patrons du CAC40.
On pourrait, puisqu'ils tiennent tant que ça à la discrétion, supposer toute conversation n'est pas forcément anodine qu'il s'y préparent arrangements, orientations idéologiques de la politique de demain ou d'aujourd'hui...

Ajoutez à ça des gens régulièrement bien accueillis comme ceux de la gauche caviar (Aubry, Strauss-Kahn, Hollande et tant d'autres...) et quelques journalistes comme Duhamel (membre permanent), Pujadas, Chabot, etc... qui ne tiennent pas non plus à s'épancher là-dessus, et on peut avoir de légitimes soupçons quant à la gestion "entre potes" de notre pays, avec des médias à leur service.

Et quand la police et les CRS, force publique, protègent en permanence les soirées privées, les soupçons sont bien loin de s'évanouir...

En l'occurrence, cette force publique est intervenue mercredi dernier pour embarquer des citoyens venus cracher leur dégoût à une élite qui se partage la grosse galette française.

diner_du_si_cle

Les mauvaises longue diront que dans ces soirées, il s'agit de débat et d'échanges véritables d'entre personnes de tout bord.
Mais enfin, on sait que le PS et l'UMP votent à 97% ensemble à l'Europe, pour venir nous dire dès qu'il y a un problème "oui mais c'est la faute à l'Europe !" Europe à laquelle tous ou presque nous disent de voter "oui", et quand on dit "non", c'est "oui" quand même !

Et ces "journalistes" qui organisent des débats sur l'identité nationale, des sondages, alors qu'il y a des problèmes nettement plus importants, ce dont la majeure partie des français n'est pas dupe. A commencer par les retraites, dont on sait que 10% du PIB est passé en  presque 30 ans des cotisations sociales (retraite, santé...) vers l'actionnariat, soit 4 fois le "trou" de la sécu, et 20 fois celui des retraites... Ces deux gouffres n'ont pas lieu d'êter mais qui des journalistes tv en a parlé ??

Heureusement, il y des journalistes, des vrais qui se posent des questions, quitte à écorcher tout hommes politiques de tout bord, le but étant la vérité, rien que la vérité. Et je vous invite chez Olivier Bonnet de Plume de Presse et Médiapart, le second forcément décrié par Pernaut, le suppôt de "L'Union pour une Minorité de Privilégié" comme dirait le premier.

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Commentaires
G
Ce serait bien... Ce qui fait peur c'est aussi la mémoire humaine : le temps passe et les choses ne changenet pas.<br /> <br /> Les puissants essaieront toujours d'abuser, jusqu'à ce que cela se voit trop, les contraignant à tempérer leur ardeur pour un temps trops court, ou bien jusqu'à ce que qq1 d'autres prenne leur place, et leurs méthodes...
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D
Enfin l'opinion publique commence a être conscient de ces petites réunions privés des glands de ce monde, ou a défaut d'y faire des échanges d'idées entre nantis et banqsters, ils décident en fait du devenir du peuple moutonier.<br /> A quand un gros bordel aux réunions Bilderberg?
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G
C'est toi qui cache bien ton jeu ! hihihi !
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P
Comme disait Raymond Barre, c'est le règne du microcosme. Ce bonhomme était l'archétype du libéral gras comme un moine, mais il avait été très lucide sur ce coup là. <br /> Sinon "le siècle" c'est aussi le nom de mon restaurant scolaire... y cachent bien leur jeu les cochons X) !
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G
à Emma : Je pense qu'il n'en ont toujours rien eu à faire, mais que ça ne se disait et surtout ça ne se montrait pas. UN autre 14 juillet ? Oui mais vraiment fait par le peuple, alors : faut pas oublier quelle catégorie de gens a fait la révolution et pourquoi... Tout le monde n'avait pas le droit de vote...<br /> <br /> à Joe Skull : Quand on voit la pauvreté du débat ets des propos, on peut se dire que le choix se résume à la tête du client, malheureusement !<br /> <br /> à Deberg : j'ai pas lu Marx mais j'ai entendu dier que c'était la contradiction de notre système ultra libéral : exploiter jusqu'au bout l'homme pour en tirer tout le pognon possible, quitte à s'autodétruire en détruisant en consommant trop de cette ressource...<br /> <br /> à Michellux : non dans ce genre de soirée, ils peuvent se faire livrer les restes...<br /> <br /> à Fushichô : Ah oui Bakchich est très bien aussi. "Révolutionner sérieusement", c'est tout à fait ce qu'il faut. Tout en restant vigilant à ne pas remettre des gros poussahs déjà imbus de pognon et de pouvoir. Mais déjà ça ferait peur aux dirigeants suivants...<br /> <br /> à Mike : Oui qu'ils sont bruyants ces gueux, quelle manque de classe ! Ils méritent à coups sûr la bastonnade !Alors voilà où l'on en est, : on leur octroie le droit de vote, et ce n'est point suffisant ! Quelle ingratitude !<br /> <br /> à 666 : En fait, ça me fait très peur : Mon père (âgé) est véritablement déprimé de nous laisser dans une telle merde et sa plus grande frousse est de claquer en nous laissant des dettes. Pas forcément parce qu'il s'est mal débrouillé, mais parce qu'il a bossé toute sa vie 13 heures par jour en n'ayant pas réussi à finir de payer sa baraque... Le système est vraiment pourri.<br /> <br /> à Golov : oui la Révolution n'a pas été faite pour le peuple, il est utopique de le croire...<br /> <br /> à Laurent : A l'époque, personne n'avait le droit de parler, et tu bossais toute ta vie pour un seigneur. Aujourd'hui, tu bosses toute ta vie pour payer des intérêts plus élevés que l'augmentation des richesses (ce qui est un non-sens). Les maîtres ont changé, les chaînes aussi... On te donne l'illusion du droit de vote, mais au final, ils se font des soirées ensemble... ça sent le coup fourré...
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